Abstract
Canada mirrors developments in most countries with the growth of government agencies created to deliver public goods—whether it is service delivery, adjudication of disputes, regulatory oversight, enforcement activities—purported to benefit from an arms-length relationship to cabinet. There is a robust comparative literature documenting the “agencification” of the state, yet Canadian studies remain mostly absent. This article draws on the Government of Canada’s Public Service Employee Survey (PSES) microdata from 2017, 2011, 2005, and 1999 to test key hypotheses advanced by proponents of agencification, specifically that agencies are more innovative, autonomous, and efficient public organizations. We find that those working in enforcement agencies exhibit few of the purported advantages of agencification. We also observe that in recent years regulatory, adjudicative, and parliamentary agencies consistently surpass conventional department organizations on these metrics. Future research avenues are proposed to explore how governance and oversight reforms may explain this shift.
Sommaire
Le Canada reflète les élaborations existant dans la plupart des pays avec la croissance d’organismes gouvernementaux créés pour fournir des biens publics ‒ qu’il s’agisse de la prestation de services, du règlement des différends, de la surveillance réglementaire, des activités d’application de la loi ‒ et qui sont censés bénéficier d’une relation indépendante avec le Cabinet. Malgré l’existence d’une solide littérature comparée documentant l’« agencification » de l’État, les études canadiennes demeurent quasiment absentes. Cet article s’appuie sur les microdonnées du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF) du gouvernement du Canada de 2017, 2011, 2005 et 1999 pour tester les principales hypothèses avancées par les adeptes de l’agencification, particulièrement le fait que les agences sont des organismes publics plus innovants, autonomes et efficaces. Nous constatons que ceux qui travaillent dans les agences d’application de la loi manifestent peu des prétendus avantages de l’agencification. Nous observons également qu’au cours des dernières années, les organismes de réglementation, d’arbitrage et parlementaires surpassent systématiquement les organisations ministérielles conventionnelles sur ces paramètres. Nous proposons de futures pistes de recherche pour étudier comment les réformes de la gouvernance et de la surveillance peuvent expliquer ce changement.