Objectives:
Canada continues to battle an opioid overdose crisis marked by an increasingly toxic drug supply and a lack of access to substance use services. Withdrawal management (WM) programs serve as a frontline response for the treatment and support of Opioid Use Disorders (OUD). To gain a better understanding of WM programs in Canada and their involvement with individuals with OUD, we conducted a national environmental scan toward improving and standardizing the evidence base for best WM practices in Canada.
Methods:
Between July 2019 and March 2020, we distributed a cross-sectional self-report online questionnaire to program representatives of WM programs across the country. The questionnaire was comprised of both quantitative and open-ended questions, focusing on operational information of programs, as well as admission, treatment, and discharge activities related to OUD and the impacts of the opioid overdose crisis. Data were analyzed for basic frequency distributions and cross-tabulations.
Results:
A total of 85 WM programs were included in the final analyses. An estimated 14,171 opioid-related admissions occurred among participating WM programs, and the majority (71/82; 85.7%) of programs reported offering services for clients with problematic opioid use as either a primary or secondary presenting problem. The approaches to opioid-specific withdrawal and opioid agonist therapy (OAT) provision varied considerably. Most 66/78 (84.6%) of respondents indicated that they induct clients on OAT either in-house or refer them to another program within their organization. The respondents also identified significant barriers to facilitating OAT for their clients, such as a lack of capacity and knowledge or ability to prescribe OAT. Many programs discussed the impact of the opioid overdose crisis.
Conclusions:
Findings indicate a lack of capacity for OAT delivery, as well as significant discrepancies in the operation of WM programs in Canada and how they support clients with OUD. The results underscore a need to standardize clinical guidelines outlining evidence-based service delivery and care for the management for OUD in a variety of treatment settings and jurisdictions in Canada.
Objectifs:
Le Canada continue de lutter contre une crise de surdose d’opioïdes, marquée par un approvisionnement en drogues de plus en plus toxiques et un manque d’accès aux services liés à la consommation de substances. Les programmes de gestion du sevrage (GS) constituent une réponse de première ligne pour le traitement et le support des troubles liés à la consommation d’opioïdes (TCO). Afin de mieux comprendre les programmes de GS au Canada et leur implication auprès des personnes souffrant de TCO, nous avons mené une analyse environnementale nationale visant à améliorer et à normaliser la base de données probantes des meilleures pratiques de GS au Canada.
Méthodes:
Entre juillet 2019 et mars 2020, nous avons distribué un questionnaire transversal d’auto-évaluation en ligne aux représentants des programmes de GS à travers le pays. Le questionnaire était composé de questions quantitatives et ouvertes, axées sur les informations opérationnelles des programmes, ainsi que sur les activités d’admission, de traitement et de sortie liées au TCO et aux impacts de la crise des surdoses d’opioïdes. Les données ont été analysées pour des distributions de fréquence de base et des tabulations croisées.
Résultats:
Un total de 85 programmes de GS a été inclus dans les analyses finales. On estime à 14 171 le nombre d’admissions liées aux opioïdes parmi les programmes de GS participants, et la majorité (71/82 ; 85,7%) des programmes ont déclaré offrir des services aux clients ayant un usage problématique d’opioïdes comme problème principal ou secondaire. Les approches du sevrage spécifique aux opiacés et de l’offre du programme pour les TCO variaient considérablement. La plupart des 66/78 (84,6%) répondants ont indiqué qu’ils initiaient les clients au programme pour les TCO soit à l’interne, soit en les orientant vers un autre programme au sein de leur organisation. Les répondants ont également identifié des obstacles importants à la facilitation d’accès au programme pour les TCO pour leurs clients, tels que le manque de capacité et de connaissances ou la capacité de prescrire le programme pour les TCO. De nombreux programmes ont évoqué l’impact de la crise des surdoses d’opioïdes.
Conclusion:
Les résultats indiquent un manque de capacité pour la mise en œuvre du programme pour les TCO, ainsi que des écarts importants dans le fonctionnement des programmes de GS au Canada et dans la façon dont ils soutiennent les clients souffrant de TCO. Les résultats soulignent la nécessité d’uniformiser les lignes directrices cliniques décrivant la prestation de services et de soins fondés sur des données probantes pour la prise en charge des TCO dans une variété de milieux de traitement et de juridictions au Canada.