Abstract
This article traces the theoretical foundations, evolution, and limitations of Gender-Based Analysis Plus (GBA +), which is the Government of Canada’s primary framework for attending to diversity and inclusion in public policy. We argue that GBA + is, in its current form, inadequate to guide ambitious and transformative policy in the post-pandemic years given four interlocking issues: (1) a weak integration of intersectionality; (2) insufficient attention to the power structures and socio-political context undergirding social relations and policymaking; (3) an instrumental understanding of policy; and (4) a misreading of identity. Drawing on feminist, intersectional and post-structuralist methods, we adjust the GBA + framework with the aim of addressing the conceptual shortcomings identified in our analysis. Ultimately, we demonstrate how a more explicit engagement with notions of intersectionality, power and policy’s instrumental and productive aspects can enrich the ways we think about public policy as both a mechanism and a venue for transformative change.
Sommaire
Cet article retrace les fondements théoriques, l’évolution et les restrictions de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+), qui représente le cadre fondamental établi par le gouvernement du Canada pour traiter de la diversité et de l’inclusion dans les politiques publiques. Sous sa forme actuelle, nous soutenons que l’ACS+ est inappropriée pour mener une politique ambitieuse et significative dans les années post-pandémiques compte tenu de quatre problèmes interdépendants : (1) une faible intégration de l’intersectionnalité; (2) trop peu d’attention accordée aux structures du pouvoir et au contexte sociopolitique qui sous-tendent les relations sociales et l’élaboration des politiques; (3) une vue instrumentale de la politique; et (4) une mauvaise interprétation de l’identité. En nous inspirant de méthodes féministes, intersectionnelles et post-structuralistes, nous ajustons le cadre de l’ACS+ dans le but de combler les lacunes conceptuelles identifiées dans notre analyse. En définitive, nous démontrons comment une adhérence plus explicite aux notions d’intersectionnalité, de pouvoir et d’aspects instrumentaux et productifs des politiques peut enrichir notre façon de penser les politiques publiques à la fois en tant que mécanisme et lieu de changement significatif.