Abstract
Sidewalk Labs’ Quayside project in Toronto demonstrates how information technologies are shaping cities’ core governance functions. This article focuses on the rules governing decisions to collect, use and disseminate data in data-intensive urban-infrastructure projects. We propose a methodological framework grounded in the multidisciplinary literature on data governance and apply it to the Quayside project, demonstrating how Waterfront Toronto’s failure to ask basic questions at the project’s outset forced it into retroactive improvisations that allowed Sidewalk Labs to lead and propose data-governance policies primarily in the company’s economic interests. We offer recommendations for how cities and other public entities can avoid such mistakes and better analyze knowledge-intensive infrastructure projects.
Sommaire
Le projet Quayside à Toronto proposé par Sidewalk Labs montre comment les technologies de l’information déterminent les fonctions de gouvernance essentielles des villes. Cet article est centré sur les règles régissant les décisions de collecte, d’utilisation et de diffusion des données concernant les projets d’infrastructures urbaines à forte intensité de données. Nous proposons un cadre méthodologique fondé sur la littérature multidisciplinaire portant sur la gouvernance des données et l’appliquons au projet Quayside pour démontrer comment l’échec de Waterfront Toronto à poser des questions de fond dès le début du projet l’a forcé à faire des improvisations rétroactives qui ont permis à Sidewalk Labs de prendre la main et de proposer des politiques de gouvernance des données favorisant principalement les intérêts économiques de leur entreprise. Nous proposons des recommandations sur la manière dont les villes et autres entités publiques peuvent éviter de telles erreurs et mieux analyser les projets d’infrastructure axés sur le savoir.