Abstract
Several Canadian and international scholars offer commentaries on the implications of the COVID‐19 pandemic for governments and public service institutions, and fruitful directions for public administration research and practice. This second suite of commentaries considers the challenges confronting governments as a result of the COVID‐19 pandemic and in the decades to come with an increasingly broad lens: the need to understand and rethink the architecture of the state given recent and future challenges awaiting governments; the need to rethink government‐civil society relations and policies to deliver services for increasingly diverse citizens and communities; the need for new repertoires and sensibilities on the part of governments for recognizing, anticipating, and engaging on governance risks despite imperfect expert knowledge and public skepticism; how the COVID‐19 crisis has caused us to reconceive international and sub‐national borders where new “borders” are being drawn; and the need to anticipate a steady stream of crises similar to the COVID‐19 pandemic arising from climate change and related challenges, and develop new national and international governance strategies for fostering population and community resilience.
Sommaire
Plusieurs universitaires canadiens et internationaux ont offert des suggestions sur les implications de la pandémie du COVID‐19 pour les gouvernements et les institutions de la fonction publique, ainsi que des orientations futures pour la recherche et la pratique en administration publique. Cette deuxième série de commentaires examine les défis que devront affronter les gouvernements en raison de la pandémie de COVID‐19 et dans les décennies à venir, dans une optique large. Cette série souligne le besoin de comprendre et de repenser l’architecture de l’État, de revoir les relations entre le gouvernement et la société civile pour fournir des services à des citoyens et des communautés de plus en plus divers, d’élaborer de nouvelles façons d’identifier et d’anticiper les risques, et de s’engager malgré l’imperfection des connaissances d’experts et le scepticisme du public, de repenser les frontières, tout ceci en tenant compte des crises et défis à venir, de façon à promouvoir la résilience de la population et des communautés.