Abstract
Since 1970, recognized political parties in the Canadian House of Commons have received funding for caucus research offices. Staffed by political partisans, research offices provide policy, communications, research and administrative support to party leaders and their parliamentary caucuses. This research note examines the evolving organization, work and function of these offices. It demonstrates, first, that the tendency towards centralization, evident in Canadian politics for decades, is clearly reflected in research offices’ primary support for leaders rather than individual caucus members. Second, research offices are integral to parties’ strategic communications and marketing efforts, and this, especially in government, often eclipses their policy contribution. Third, while the government party views caucus researchers as a useful supplement to public service and ministerial office resources, opposition parties rely heavily on their caucus research offices as their dominant source of staff capacity.
Sommaire
Depuis l’année 1970, les partis politiques reconnus dans la Chambre des communes du Canada ont reçu des fonds pour les bureaux de recherche des caucus. Les bureaux de recherche, qui embauchent du personnel partisan, apportent du soutien pour les politiques, les communications, la recherche et l’administration aux chefs de partis et à leurs caucus parlementaires. Cette note de recherche étudie l’évolution de l’organisation, du travail et de la fonction de ces bureaux. Premièrement, elle prouve que la tendance vers la centralisation, qui est manifeste dans la politique canadienne depuis des décennies, se reflète clairement dans le fait que le soutien principal des bureaux de recherche va aux chefs de parti, plutôt qu’aux membres du caucus. Deuxièmement, le fait que particulièrement au sein du gouvernement, les bureaux de recherche fassent partie intégrante des communications stratégiques et des campagnes de marketing des partis, porte souvent ombrage à leur contribution en matière de politiques. Troisièmement, alors que le parti au pouvoir considère les analystes de caucus comme une aide utile au service public et aux bureaux ministériels, les partis d’opposition comptent beaucoup sur leurs bureaux de recherche des caucus en tant que source principale de personnel.