En juillet 1977, la Commission ontarienne des droits de la personne recommande l’ajout de l’orientation sexuelle dans le Code. Cette suggestion est généralement soutenue, mais les journaux et les évangélistes torontois veulent l’assurance que les conseils scolaires pourraient encore renvoyer les enseignants homosexuels. Ils exigent que les enfants soient protégés contre les enseignants gais, qu’ils accusent de prédation sexuelle. L’auteur établit des liens historiques entre cette situation et un regain de crainte envers les homosexuels qui s’amorce pendant les débats sur l’éducation sexuelle à Toronto, durant les années 1970. Plus tard, influencés par la croisade « Save the Children » d’Anita Bryant, les journaux et les évangélistes torontois soutiennent que les enseignants gais constituent l’effet dangereux des droits des gais. Après le meurtre d’Emanuel Jaques et la publication de l’article « Men Loving Boys Loving Men ‘ de Gerald Hannon en 1977, les sentiments antigais sont galvanisés à Toronto, freinant ainsi les progrès des droits des gais.
In July 1977, the Ontario Humans Rights Commission recommended adding sexual orientation to the Code. This move was generally supported but Toronto newspapers and evangelists sought assurances that school boards could still dismiss homosexual teachers. They demanded children be shielded from gay teachers, who they accused of sexual predation. I historically link this to a reenergized fear of homosexuals which emerged during Toronto sex education debates in the 1970s. Later, influenced by Anita Bryant’s Save the Children crusade, Toronto newspapers and evangelists argued gay teachers were the dangerous effect of gay rights. After the 1977 murder of Emanuel Jaques and the publication of Gerald Hannon’s “Men Loving Boys, Loving Men” article, anti-gay sentiment in Toronto exploded, temporarily halting the progress of gay rights.