Abstract
Amid concerns about the skewed socio‐demographic composition of England’s elite universities, this study sought to better understand what undergraduates from under‐represented backgrounds found supportive in the process of them gaining an offer of admission from a prestigious university, and their social and academic experience of higher education. Twelve undergraduates who self‐identified as originating from under‐represented backgrounds participated in semi‐structured interviews. Participants needed to experience explicit validation of their academic capabilities at national level, and of their (localised) social identities, before considering Oxbridge a viable institution for ‘people like them’; in other words, these students engaged in their own form of benchmarking depending on their school setting. On entering higher education, some participants experienced being ‘alienated’ from certain social and academic spaces on the basis that many other students already ‘seemed to know each other’. Findings suggest that the application process to more prestigious universities could be prioritised at earlier stages of education among under‐represented groups, and that widening participation initiatives cannot simply stop at entrance to higher education.
Résumé
Cette étude vise à mieux comprendre les dispositifs qui ont permis aux étudiants de bachelor issus de groupes sous‐représentés d’envisager leur admission dans une université prestigieuse, ainsi que leur expérience sociale et académique. Tout cela dans un environnement qui est fortement marqué par des inégalités de représentation au sein des universités prestigieuses d’Angleterre dans leur composition sociodémographique. Douze étudiants de bachelor qui se sont identifiés comme étant issus de milieux sous‐représentés ont participé à des entretiens semi‐structurés. Les participants devaient avoir fait l’expérience d’une validation explicite de leurs capacités académiques au niveau national (examens), et de leur identité sociale (localisée) —rencontrer des étudiants avec le même parcours—avant de considérer Oxbridge (mot‐valise désignant les deux plus prestigieuses universités britanniques, Oxford et Cambridge) comme une institution viable pour des «gens comme eux». Ce qui signifie que ces étudiants ont analysé leur environnement scolaire afin d’évaluer leurs chances d’être admis dans une université prestigieuse. Certains participants disent s’être senti «aliénés» dans certains espaces sociaux et académiques lors de leur entrée à l’université. En effet, la plupart des autres étudiants semblaient se connaître d’avant. Les résultats suggèrent que le processus de candidature ainsi que d’admission à des universités prestigieuses devraient être envisagés plus tôt dans le parcours scolaire des groupes sous‐représentés, et que «les widening participation initiatives» ne devraient pas s’arrêter à l’admission dans une université.